Foire aux questions

Q: Est-il normal pour une athlète de cesser d’avoir ses menstruations durant des périodes d’entraînement intensif ?

A: NON, il n'est pas normal ou sain pour une athlète de cesser d'avoir ses règles en tout temps pendant l'entraînement ou la compétition. Les athlètes ont besoin d’un montant considérable d'énergie pour performer dans leur sport et, à cette fin, elles doivent consommer beaucoup plus d’énergie alimentaire que les non-athlètes. Quand une athlète cesse d'avoir ses règles pendant au moins 3 mois ou qu'elle n'a pas encore commencé à avoir ses menstruations à l’âge de seize ans, il est très probable qu'elle souffre d'aménorrhée. L'aménorrhée est la façon pour le corps de dire à l'athlète qu'elle s'entraîne trop, qu'elle ne mange pas assez ou qu'elle n'a pas suffisamment de gras corporel pour que son corps fonctionne normalement. Plus sérieusement, l'aménorrhée peut être le résultat d'un trouble de l'alimentation; si on ne s'en occupe pas, l'athlète peut souffrir d'un large éventail de problèmes physiques et/ou émotionnels. Si une athlète est victime d’aménorrhée, il est important de consulter immédiatement un médecin. Assurez-vous que le médecin est bien informé au sujet de la Triade de l'athlète féminine et qu'il collaborera à mettre sur pied une équipe autour de l'athlète (entraîneurs, parents, médecins, diététistes professionnelles, professionnels de la santé mentale) pour soutenir les progrès de l'athlète vers une meilleur santé.

Q: Qu'est-ce que la Triade de l'athlète féminine ?

A: La Triade de l'athlète féminine est un état qui affecte les jeunes filles et les femmes qui pratiquent un large éventail de disciplines sportives. La Triade est au nombre des problèmes de santé les plus sérieux auxquels font face les jeunes filles et les femmes dans le sport. Elle comprend un dérèglement d'habitudes alimentaires, perturbation des menstruations et l'affaiblissement des os. Les signes et les symptômes de la Triade sont nombreux. En plus de la cessation des règles, les principaux signes incluent les fractures de stress, la perte de poids et un faible taux de gras corporel, la perte d'endurance et d'énergie, la fatigue, l'intolérance au froid et des difficultés intestinales. Si une athlète éprouve des symptômes de la Triade, faites intervenir un médecin immédiatement. Pour une information détaillée sur la Triade de l'athlète féminine, veuillez cliquer ici .

Q: Qu'est-ce qu'une poussée de croissance normale chez les adolescents ?

A: D'après le National Centre for Health Statistics, entre l'âge de 9 et 16 ans, il est normal et sain pour une fille de prendre, en moyenne, entre 2 et 5 kg (5 – 10 livres) par année et de gagner jusqu'à 28 cm (10 pouces) en taille. Durant ces années de croissance, on s’attend à ce qu'une adolescente devienne trop grande pour ses vêtements sur une base annuelle; par exemple, les pantalons qu’elle porte en Secondaire II ne lui feront plus en Secondaire III et les pantalons de Secondaire III ne lui iront plus en Secondaire IV. Pour plus d'information sur la taille naturelle du corps, veuillez cliquer ici.

Q: Comme puis-je, comme père, aider ma fille aux prises avec un dérèglement d’habitudes alimentaires ?

A: Les hommes, qu’ils soient pères, frères, époux, amoureux, amis ou entraîneurs, peuvent soutenir les jeunes filles et les femmes dans leurs vies et les aider à réduire la probabilité de développer un trouble de l'alimentation.

D'abord, examinez vos propres attitudes à l’égard de la nourriture et du poids.

  • Faites-vous ou dites-vous des choses aux filles et aux femmes qui sont utiles ou nuisibles ?
  • Faites-vous des blagues à propos des « grosses » ? Riez-vous d’elles ? Ou traitez-vous un tel comportement comme vous le feriez pour un commentaire raciste, en disant aux autres que de telles blagues sont inacceptables ?
  • Donnez-vous aux femmes l’impression que vous les aimez pour l’apparence qu’elles ont ?
  • Manifestez-vous votre amour ou votre amitié de façons telles que votre sentiment ne soit pas basé sur l’apparence?
  • Quand une femme demande « Ai-je l’air grosse dans ça ? », est-ce que vous lui répondez par un commentaire qui accentue sa préoccupation pour son apparence ?

Des commentaires et comportements négatifs alimentent des sentiments qui peuvent finir par provoquer un trouble de l'alimentation. Trouvez plutôt des façons de communiquer votre amour ou votre amitié qui ne sont pas basés sur l'apparence extérieure d’une personne. Dites-lui que son apparence n'a rien à voir avec sa valeur comme personne. Une femme peut reporter sur son propre corps des émotions qu'elle ne peut affronter. Demandez-lui si quelque chose ne va pas. Qu'est-ce qui la préoccupe au point de devenir une peur d’avoir l'air grosse ou d'être grasse ? Il est important que vous soyez patient, sensible et compréhensif. Mettez l'accent sur ses expériences et ses émotions et non sur ses problèmes d'alimentation ou son image corporelle. (Adapté à partir d’information fournie par le NEDIC, www.nedic.ca) .

Pour plus d’information sur la façon de créer un environnement qui favorise une image positive du corps, lisez les 10 Éléments de base de CorpSensé .